Nous sommes très pressées d'arriver a Gao et de revoir Youchaou, son village dont on nous a fait tant d'éloge! Nous comptons y rester une dizaine de jours.
Le paysage change: du vert il passe au désert et nous retrouvons nos paysages du sud marocain!
Le paysage change: du vert il passe au désert et nous retrouvons nos paysages du sud marocain!
Vers humbori, les rochers ont dessiné une main: la main de Fatma, beaucoup d'espagnols viennent en pelerinage ici!
Enfin Gao: nous sommes arrétées à l'entrée au poste de police, après vérification de nos papiers et un petit coup de téléphone, nous sommes priés de suivre le policier jusqu'au commissariat de Gao. Là on nous annonce qu'il n'est pas possible de séjourner à Gao et ses environs à cause des enlèvements. J'appelle de suite Youchaou qui arrive immédiatement.
Quelle joie de le revoir!!!!
Après beaucoup de discutions, nous faisons intervenir le maire, puis le gouverneur... mais rien à faire! Je n'ai pas le droit de quitter l'enceinte du commissariat (au cas ou je me ferais enlever en ville...) et doit passer la nuit ici. Zineb peut circuler librement, elle se fait d'ailleurs tout de suite des copines et moi, je peux recevoir mes amis ici. Youchaou nous ramène des matelas mousse, coussins, du poulet grillé, des saussices de Gao (a base de zébus), du poisson du Niger et des mangues. Nous nous installons sur le toit du commissariat et nous passons une soirée à discuter avec Youchaou, des amis à lui qui sont d'ailleurs trés mécontents de cette situation car ils attendent une ONG allemande et pensent que leur sort sera le même que le mien. Le maire de Gao vient nous rejoindre et pense que nous devrions aller voir le gouverneur demain matin pour lui demander la permission de rester au moins une journée pour aller au village ou tout le monde nous attend là-bas. Nous nous quittons sur cet espoir.
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